Un aîné autochtone partage son savoir avec nos jeunes

    Les Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw ont obtenu une subvention du ministère de la Santé et des Services sociaux afin de développer des activités de sécurisation culturelle pour leurs clientèles autochtone, inuit et métis. Pour ce faire, un « aîné » a été embauché, à titre de contractuel. Un aîné est une personne qui a suffisamment d’expérience de la vie et de connaissances des traditions autochtones pour prodiguer des conseils et offrir des enseignements fondés sur cette expérience et ces connaissances. Au sein de notre CIUSSS, il s’agit de Nick Huard qui est issu de la communauté mi’gmaw. Il est originaire du Clan de l’Ours de Listuguj, en Gaspésie, et est spécialiste en matière d’art et de cultures autochtones.

    Le 10 juin dernier, Nick a participé à la Journée autochtone organisée au campus Prévost des Centres Batshaw. Sa présence a suscité beaucoup d’intérêt auprès des jeunes, qui ont spontanément répondu à son appel et participé avec enthousiasme. Nick joue également le rôle d’aîné à l’Université de Montréal, où il donne des conférences et apporte son soutien et sa collaboration au Plan d’action en décolonisation, réconciliation et autochtonisation. Dans ce cadre, il participe au développement de formations destinées aux professionnels des Centres Batshaw, conjointement avec ceux-ci. C’est dans cette foulée qu’une activité ludique a été organisée, le 20 octobre dernier, au campus Prévost, à titre de groupe témoin.

    Cette activité s’est déroulée sous la forme d’ateliers de fabrication de capteurs de rêves et de discussions, auxquels sept jeunes ont participé. Nick a fourni tout le matériel nécessaire, dont une grande variété de plumes et de cuirs issus de plusieurs espèces d’oiseaux et d’animaux, du bois et de la babiche, afin que chaque participant puisse choisir des éléments significatifs et à son image. « Cette activité a connu un franc succès et les jeunes ont beaucoup apprécié. Nick est une force tranquille qui inspire la confiance auprès des jeunes », précise Laurie-Ann Meyer, spécialiste en activités cliniques. « Son rôle est de transmettre son savoir de manière significative, sans porter de jugement, tout en étant à l’écoute, ce qu’il fait avec bienveillance. Les jeunes l’adorent! », conclut-elle.

    Dernière modification de la page le