En accord avec la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité, adoptée par l’Assemblée nationale du Québec le 30 mai 2017, le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal s’est doté d’une politique qui vise à faciliter et à encourager l’identification, le signalement et la prise en charge précoce de toutes les situations de maltraitance, en collaboration avec le Commissariat aux plaintes et à la qualité des services.
Groupes ciblés par cette loi
- Personnes aînées;
- Personnes présentant une grande perte d’autonomie;
- Personnes inaptes;
- Personnes présentant des problèmes de santé mentale;
- Personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme;
- Personnes ayant un handicap physique;
- Personnes présentant une déficience intellectuelle.
*Les jeunes en situation de maltraitance sont pris en charge par la Direction de la protection de la jeunesse.
Outils en matière de maltraitance
- Politique de lutte contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité
- Politique de lutte contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité (Survol de la politique)
- Affiche « Ici, la maltraitance, c’est NON »
- Signet « Ici, la maltraitance, c’est NON »
- Guide de référence pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées
- Terminologie sur la maltraitance envers les personnes aînées
- Outil de repérage des situations de maltraitance envers les personnes aînées
- Osez agir – SPVM
Mythes ou réalités
Le plus souvent, les actes de maltraitance envers les personnes âgées et les personnes majeures en situation de vulnérabilité sont commis par des inconnus. Vrai ou faux?
Faux
Les actes de maltraitance envers les personnes âgées et les personnes majeures en situation de vulnérabilité sont, dans la majorité des cas, infligés par des personnes qu’ils connaissent. À titre d’exemple, un total de 55 % des situations traitées par la Ligne Aide Abus Aînés impliquent un membre de la famille immédiate ou élargie.
Le risque d’être victime de maltraitance varie selon le niveau de revenu de la victime.
Faux
En réalité, toutes les personnes peuvent être victimes de maltraitance, peu importe leur statut social et leurs revenus.
Le fait d’avoir un réseau social de qualité, de maintenir une participation sociale au sein de la communauté et d’avoir une bonne connaissance de soi constitue des facteurs de protection.
Vrai
En effet, ces éléments sont des caractéristiques intrinsèques et extrinsèques parmi plusieurs autres qui tendent à diminuer les risques de maltraitance. À l’opposé, l’isolement social, la dépendance pour les soins de base, la difficulté à s’exprimer et le fait d’être de sexe féminin sont des exemples de facteurs de vulnérabilité.