Sandrine Charpentier, une professionnelle des communications œuvrant au sein de notre CIUSSS, a combattu un cancer du sein il y 4 ans alors qu’elle était enceinte de son deuxième enfant. Dans le cadre du mois de la sensibilisation au cancer du sein, elle a accepté de nous partager son parcours à travers la maladie, en espérant que son expérience puisse aider d’autres femmes venant d’obtenir un diagnostic.
Comment avez-vous appris que vous étiez atteinte du cancer du sein?
J’ai reçu mon diagnostic de cancer du sein le 12 juin 2020, à 35 ans, alors que j’étais à 16 semaines de grossesse, et ce, en pleine pandémie. J’avais remarqué une bosse et j’en avais fait mention à ma gynécologue. Les étapes se sont par la suite enchainées très rapidement. On peut dire que ma grossesse et plus particulièrement ma fille, m’ont sauvé la vie.
Comment la maladie et les traitements ont-ils affecté votre quotidien?
Mon quotidien a basculé du jour au lendemain. J’étais toujours rendue à l’hôpital pour des soins. Quand je revenais de mes traitements de chimio, j’étais fatiguée et je dormais continuellement. Je n’ai donc pas été aussi présente que je l’aurais souhaité pour ma famille.
Y a-t-il eu des professionnels de la santé ou des services qui vous ont particulièrement aidée?
J’ai bénéficié de l’accompagnement d’une grande équipe de soins (chirurgienne, oncologue, plasticien, radio-oncologue) dans plusieurs hôpitaux dont au Centre Hospitalier de St. Mary. J’ai aussi été suivi par un ostéopathe, une physiothérapeute ainsi qu’une acupunctrice.
Dans une période de ma vie plutôt déstabilisante, j’ai eu la chance d’être accompagnée par des professionnels de la santé qui avaient à cœur ma guérison, mon bien-être mental et physique.
Quels conseils donneriez-vous à une femme venant de se faire diagnostiquer un cancer du sein?
J’en ai plusieurs en tête, mais le plus important selon moi est de rester positive. Mon oncologue me le répétait souvent. S’entourer de personnes positives pour m’aider à poursuivre mes activités quotidiennes. J’ai eu la chance d’avoir un conjoint extrêmement présent. Même ma mère a déménagé chez moi pour nous aider davantage. Finalement, n’ayez pas peur de poser des questions aux professionnels de la santé. On a le droit de savoir et d’être rassurée!