Un analyste informatique avide de découvertes

    Un analyste informatique avide de découvertes

    Dans chaque numéro de votre infolettre, nous vous présentons un membre du personnel de notre organisation. Ce mois-ci, faites connaissance avec Vitalii Baglaiev, un analyste informatique au parcours pour le moins hors du commun!
     

    Monsieur Baglaiev, vous occupez un poste d’analyste informatique au sein de la Direction des ressources informationnelles et du génie biomédical. Vous pouvez nous relater le parcours qui vous a conduit dans cette fonction?
    « En premier lieu, il faut savoir qu’avant mon immigration au Québec, en 2012, j’œuvrais dans les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme, en Ukraine, mon pays natal. Lors de la basse saison touristique, je travaillais également en informatique. Auparavant, j’avais décroché des baccalauréats en administration des affaires, puis en informatique et gestion de réseaux. Dans ces deux domaines d’études, j’avais, de plus, effectué des maîtrises en gestion des entreprises, de même qu’en informatique. C’est donc dire que j’ai longtemps fréquenté l’université!

    À mon arrivée ici, je me suis empressé de m’inscrire au Programme intensif de francisation offert par l’Université de Montréal. Ma connaissance de la langue française, à cette époque, était somme toute limitée. Par la suite, j’ai obtenu un diplôme d’études collégiales en gestion des technologies de l’information du Collège Champlain, à Saint-Lambert, en plus d’une attestation en gestion de projets de l’Université McGill ».

    Qu’est-ce qui vous a incité à opter pour le Québec comme nouveau lieu de résidence?
    « Vous savez, depuis plusieurs générations, le Canada représente le rêve de terre d’accueil pour plusieurs de mes compatriotes. Ils sont notamment interpellés par l’immensité du territoire, les possibilités de se lancer en affaires, notamment dans le secteur agricole, mais aussi beaucoup par la culture de ce pays, et le climat de paix et de liberté qu’on y retrouve.

    Personnellement, la ville de Montréal m’a attiré par la richesse de sa culture, la qualité de ses établissements d’enseignement, et ce, autant de langue française qu’anglaise, les opportunités professionnelles et son côté harmonieux. La décision d’établir notre famille au Québec s’est prise bien avant les tristes événements qui touchent l’Ukraine depuis plusieurs mois.

    Avec tous ces diplômes en mains, peut-on présumer qu’il vous a été relativement facile de décrocher un premier emploi dans votre province d’accueil?
    « Dans le cadre de mon diplôme d’études collégiales, j’ai effectué un stage à l’Hôpital général juif, à l’été 2015. Il s’agissait de mon premier contact professionnel avec le milieu de la santé. Puis, devenu employé au sein de la firme de consultants en gestion informatique Trilogie Groupe Conseil inc., j’ai poursuivi mon séjour dans cette installation hospitalière pendant six mois.

    L’hiver suivant, mon employeur m’a déployé à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal. Finalement, c’est le 1er mars 2016 que j’ai débuté mon parcours au sein de l’Hôpital général du Lakeshore, toujours à titre de consultant. Trois ans plus tard, je suis devenu membre de la grande famille de notre CIUSSS, comme technicien en informatique et, depuis quelques mois, j’occupe un poste d’analyste informatique. »

    À quoi ressemble une journée typique dans votre secteur?
    « Sans surprise, une bonne partie de mon travail consiste à répondre à des requêtes liées à des problèmes informatiques que rencontrent les employés de notre organisation. Plus souvent qu’autrement, il faut réagir très rapidement, trouver une voie de passage pour des problèmes dont la complexité varie énormément. Chaque journée apporte son lot de défis et de nouveautés, ce que je trouve vraiment stimulant.

    Nous développons également des projets de longue haleine qui demandent à la fois réflexion, recherche et concentration. À titre d’exemple, je pense ici à un logiciel que nous avons adapté et intégré au Département de radiologie et de médecine nucléaire du l’Hôpital général du Lakeshore. Nous avons conjugué nos efforts avec l’expertise des radiologistes, des médecins et des administrateurs de systèmes d’archivage et de communication d’images (PACS – Picture Archiving and Communication System) afin d’implanter une application PowerScribe 360, de type « transformation de la voix en texte » avec MR14 PACS, une première implantation du genre au Québec.

    Qu’est-ce qui vous motive à travailler dans réseau de la santé et des services sociaux, et plus spécifiquement à l’Hôpital général du Lakeshore?
    « Ce qui m’a immédiatement frappé, à mes premiers pas dans le secteur de la santé, c’est la taille des réseaux informatiques nécessaires au bon fonctionnement de toutes les activités inhérentes à ce secteur. Je souhaitais arriver à comprendre les grands principes du fonctionnement de ces réseaux, sur le plan technique, en plus de me familiariser avec les règles de transmission de l’information aux divers publics.

    En ce qui a trait à l’Hôpital général du Lakeshore, mon installation d’attache, comme j’adore côtoyer et échanger avec des gens de diverses cultures, je suis bien servi dans cette installation. Que ce soit avec mes collègues ou avec les multiples employés, gestionnaires et médecins qui ont recours à nos services, j’ai le privilège de satisfaire mon intérêt marqué pour les communications interpersonnelles multiculturelles.

    Enfin, j’adore notre équipe informatique! De plus, j’apprécie beaucoup mon gestionnaire, Yves Bergeron, qui permet, en continu et dans un climat de confiance, à chacun des membres de notre équipe de développer leur plein potentiel. »

    Monsieur Baglaiev a gentiment accepté de nous partager quelques facettes de sa vie personnelle…

    Vous pouvez nous parler un peu de vous, de votre famille?
    « Je suis marié à Kseniia qui, elle aussi, travaille dans le réseau de la santé et des services sociaux. Elle est assistante technique en pharmacie pour le compte du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. Nous sommes les heureux parents d’un garçon de 17 ans, Valerii, qui a excellé notamment en ballet, à l’École supérieure de ballet du Québec. »

    Quels sont vos loisirs préférés?
    « En compagnie de mon épouse, j’adore faire du kayak dans la grande région de Montréal. En vacances, nous aimons bien visiter le Canada, notamment le Québec et les provinces maritimes. Jusqu’ici, le village de Bonaventure, en Gaspésie, et celui de Shediac, au Nouveau-Brunswick, représentent de véritables coups de cœur.

    J’apprécie également me retrouver en pleine nature et faire du vélo, des activités énergisantes, tout comme assister à des concerts de musique rock ou classique. Je dois ajouter que j’adore le quartier où nous habitons, soit Rosemont. Nous sommes au cœur de Montréal avec toutes les commodités à proximité. »

    Vous avez un talent caché?
    « Je ne sais pas s’il s’agit d’un talent, mais je parle plusieurs langues, soit le français, l’anglais, l’ukrainien, le russe et le tchèque. »

    Une chose que plusieurs ignorent à votre sujet?
    « Alors que j’habitais toujours en Ukraine, dans une région près de la mer Noire, j’ai été le député de mon village à deux reprises. Cette fonction m’a incité à effectuer un baccalauréat en droit à l’Université nationale de droit Yaroslav Mudryi. »

    « J’ai une soif constante de nouveaux apprentissages, notamment en ce qui a trait aux sciences, à la géographie et à l’histoire.  Il faut dire que j’aime beaucoup étudier », mentionne Vitalii Baglaiev.

    « J’ai la chance de faire partie d’une superbe équipe composée d’une dizaine d’employés dévoués. D’ailleurs, au moment de vous accorder cette entrevue, mes collègues assurent la relève avec une grande générosité », souligne avec fierté M. Baglaiev.

    Depuis l’automne 2018, M. Baglaiev enseigne à temps partiel, en soutien informatique, au Collège Champlain, de Saint-Lambert, au sein du Département de l’éducation continue. « J’aime bien approfondir mon expérience dans le domaine de la santé, un secteur où l’agilité et la capacité à réagir rapidement sont de précieux atouts. Un étudiant m’a déjà mentionné ʺSi vous pouvez gérer des projets informatiques en santé, vous pouvez tout gérer.ʺ Il a parfaitement raison! »

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