Allison MacNeil : une doctorante au service des jeunes

    Allison MacNeil : une doctorante au service des jeunes

    Nous aimons vous présenter des membres du personnel de notre CIUSSS, qui réunit une multitude de talents. Aujourd’hui, faisons connaissance avec Allison MacNeil, doctorante en psychologie clinique et boursière des Instituts de recherche en santé du Canada, qui a choisi d’intégrer l’Institut universitaire en santé mentale Douglas (IUSMD) pour poursuivre ses recherches et faire une différence.

    Une spécialisation dont on avait vraiment besoin
    Parmi tous les soins et services offerts aux gens aux prises avec des problèmes de santé mentale, une lacune était identifiée :  les jeunes, dont le développement vers la vie adulte n’est pas totalement terminé, peuvent se retrouver sans diagnostic précis, parce que leurs symptômes ne sont pas formellement identifiables. Ils ont alors peu de chances d’obtenir un plan de traitement personnalisé. Et c’est dans cette zone grise que madame MacNeil se spécialise : trouver des mots et développer des moyens pour ces enfants et adolescents, afin qu’ils reçoivent des soins disponibles adaptés à leur condition.

    Un parcours unique, une approche précise
    Après des études en sciences sociales et en sciences de la santé à l’Université d’Ottawa, Allison MacNeil a choisi d’orienter différemment ses études, en s’inscrivant à un doctorat en psychologie clinique à l’Université McGill. Son champ d’intérêt : aider les jeunes avec des problèmes de santé mentale dont les symptômes ne sont pas conformes aux diagnostics habituels de la population adulte. « Ces jeunes se retrouvent sans encadrement adéquat ni plan de traitement, parce qu’ils n’entrent pas dans les cases habituelles », explique-t-elle. Or, grâce à son travail et à ses recherches, elle est convaincue qu’il est possible d’en arriver à ce qu’elle nomme des “trans diagnostics”. « Plutôt que de se limiter aux critères stricts du DSM5, ajoute-t-elle, il est possible d’utiliser d’autres variables et points de vue, pour en arriver à une approche de soutien envers le patient. »

    Un stage qui permet de faire avancer la recherche
    Pour Ina Winkelmann, directrice adjointe à la Direction des programmes de santé mentale et dépendances, c’est un réel plaisir que de superviser le travail de recherche de madame MacNeil. « Allison consacre trois jours par semaine à ses recherches, sur le terrain. Son champ d’action est très pertinent et son travail va nous être précieux pour soutenir une clientèle qui mérite toute notre attention ». Travailleuse sociale de profession, employée de l’IUSMD depuis 24 ans, madame Winkelmann est favorable à la réorganisation des services en santé mentale pour la jeunesse. Un de ces projets consiste en la mise sur pied d’une clinique dédiée aux jeunes à risque, prête à faire face à tous les diagnostics.

    Discussion avec le ministre fédéral de la Santé, M. Jean-Yves Duclos
    Allison MacNeil a eu le privilège d’être l’une des trois personnes parmi plus d’une cinquantaine à pouvoir présenter ses travaux de recherche au ministre fédéral de la Santé, M. Jean-Yves Duclos, lors d’une rencontre en mode virtuel, en juin dernier. Le ministre s’est montré très intéressé par la démarche de madame MacNeil et par l’intérêt témoigné, à l’IUSMD, au développement de nouvelles approches. « Il a posé de bonnes questions », affirment les deux dames, très enthousiastes à l’idée d’offrir rapidement des services et des soins adaptés aux jeunes usagers de l’IUSMD.

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