PEPP : Mieux identifier la psychose dans ses phases précoces, chez les plus jeunes
Grâce au Programme de prévention et d’intervention précoce pour la psychose (PEPP) de notre CIUSSS, il est désormais possible d’identifier les premiers signes de la psychose chez les jeunes et d’offrir du soutien et des traitements. À leurs stages précoces, les troubles de santé mentale ne sont pas toujours faciles à identifier et à diagnostiquer, particulièrement chez les jeunes individus. Cependant, de plus en plus d’outils sont disponibles et permettent d’aider et de soutenir rapidement les gens qui en présentent les symptômes.
Le programme PEPP offre un service d’accompagnement à cette clientèle, ainsi qu’aux membres de leurs familles qui désirent s’impliquer et les soutenir. « Nous sommes là pour aider les personnes qui en sont à un premier épisode psychotique », nous dit Andrea Ami, infirmière clinicienne et gestionnaire de cas au programme PEPP. « Jusqu’à maintenant, plus de 70 personnes bénéficient de nos services, et nous recevons plus d’une nouvelle demande d’aide par semaine ».
Un travail de collaboration
Les personnes rencontrées et qui présentent des symptômes de psychose précoce sont prises en charge rapidement par le programme PEPP. Elles sont alors accompagnées par des ressources médicales et sociocommunautaires, notamment à l’Hôpital général du Lakeshore et à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. « Nos clients peuvent être de jeunes adolescents issus de tous les milieux, car cette maladie ne discrimine pas. La psychose peut être provoquée par un choc ou un événement stressant », ajoute madame Ami. « Les chances de rétablissement sont très grandes, lorsque tout est mis en place. Environ 80 % de nos clients se rétablissent au cours de la première année, et notre taux de succès monte à 95 % lors de la deuxième année », conclut madame Ami.
Le programme PEPP de notre CIUSSS s’adresse à toute personne qui :
- est âgée entre 14 et 35 ans
- souffre d’un trouble psychotique affectif ou non affectif
- n’a jamais été traitée pour une psychose ou n’a pas pris de médicaments antipsychotiques pendant plus de 30 jours
- ne souffre pas de problèmes organiques au cerveau, de troubles envahissants du développement, de retard mental ou d’épilepsie
- ne relève pas de la pathologie judiciaire
Pour en savoir plus sur le programme PEPP, cliquez ici.