Les partenaires PCI
Saviez-vous que les partenaires PCI (prévention et contrôle des infections) parcourent toutes les installations de notre CIUSSS dans le but de valider les bonnes pratiques en la matière? Leurs interventions sont guidées par une approche collaborative, préventive, éducative, de sensibilisation et de résolution de problèmes. Mais concrètement, que font les partenaires PCI sur le terrain? Pour le découvrir, l’équipe de votre infolettre est allée à leur rencontre et vous présente le parcours de deux d’entre eux.
Ayman Saadallah, partenaire PCI aux CHSLD de Dorval et Denis-Benjamin-Viger
« Lorsque je fais des audits pour l’hygiène des mains et les équipements de protection individuelle (EPI), je choisis les moments où je retrouve le plus de personnel, afin de les aider à suivre efficacement les règles PCI. Je porte une attention particulière à la disponibilité du matériel, comme les bouteilles de désinfectants et les masques, et je m’assure qu’il y en ait en quantité suffisante pour chaque quart de travail.
Je vérifie aussi l’environnement de travail. Par exemple, je veille à ce que les chariots de vêtements propres ne soient pas mis à côté des poubelles. Ou encore à ce que les employés ne déposent par leurs effets personnels au mauvais endroit, comme dans la lingerie ou sur des chariots de vêtements propres des résidents. Je révise également l’affichage PCI pour valider si celui-ci est à jour, et bien adapté à chaque cas particulier, selon le type d'isolement et les précautions à prendre. Enfin, je contacte régulièrement la conseillère PCI pour discuter ce qui pourrait être amélioré, afin de réduire les risques pour la santé du personnel et des résidents. »
Karla Cardenas Betancourt, partenaire PCI au Centre hospitalier de St. Mary
« Afin de prévenir la propagation des infections nosocomiales, je fais des audits sur les EPI. Tous les matins, je dresse une liste des différents secteurs à visiter et à auditer, particulièrement les chambres où des usagers souffrant d’une infection nosocomiale sont hébergés.
Les principaux problèmes que je constate sont liés à l’utilisation inadéquate du masque et des EPI, et aux mauvaises pratiques de l’hygiène des mains. Les visiteurs font davantage d’erreurs que le personnel, puisqu’ils n’ont jamais reçu la formation nécessaire, ce qu’il me fait plaisir de corriger chaque fois que le besoin s’en fait sentir. »