Aider son prochain, un mode de vie!

    Aider son prochain, un mode de vie!

    Dans chaque numéro de votre infolettre, nous vous présentons un membre du personnel de notre organisation. Ce mois-ci, rencontrez Boni N’Guessan, une préposée aux bénéficiaires du Centre d’hébergement de LaSalle. Une femme au cœur d’or pour qui la motivation réside dans le bien-être des personnes vulnérables !
     

    Madame N’Guessan, racontez-nous le parcours qui vous a menée vers votre poste de préposée aux bénéficiaires.
    « Quelques années après mon arrivée au Québec, j’ai décidé de suivre une formation en assistance à la personne en établissement et à domicile. Je me suis donc inscrite au Centre de formation professionnelle des métiers de la santé, à Kirkland, en 2019. J’ai obtenu mon diplôme au début de 2020, et rapidement j’ai décroché un emploi au Centre d’hébergement de LaSalle.

    Mon entrée en poste, à titre de préposée aux bénéficiaires, a coïncidé avec l’arrivée de la première vague pandémique. Après avoir travaillé un certain temps sur des quarts de soir et de nuit, j’occupe maintenant un poste de jour, au sein de l’unité 2-AC. Ce qui est intéressant, en travaillant de jour, c’est l’occasion qui nous est fournie de côtoyer les résidents au moment où ils sont plus éveillés, plus disponibles à interagir avec nous. »

    Qu’est-ce qui vous a attiré vers cette profession?
    « Indéniablement, l’amour de mon prochain. Je suis une personne qui trouve une très grande motivation dans le fait de venir en aide aux personnes vulnérables. Vous savez, j’exerce un métier que je trouve extrêmement valorisant. Accompagner des personnes aînées dont les capacités sont diminuées, leur tendre la main, leur offrir un sourire, les écouter, sont autant de gestes très gratifiants. Pensez-y! Donnez à boire à un résident qui n’est pas en mesure de s’hydrater par lui-même, n’est-ce pas là une façon fondamentale de contribuer à son bien-être? »

    Parlez-nous de votre quotidien, au travail.
    « Je suis jumelée à un autre préposé aux bénéficiaires et, à deux, nous voyons au bien-être de 12 ou 13 résidents. J’adore d’ailleurs cette facette du travail en équipe. Tout en effectuant nos tâches consciencieusement, nous laissons une bonne place à l’humour. Pour moi, cet aspect est très important, car je considère que j’exerce mon métier dans mon deuxième chez-moi.

    Aussi, j’ai la chance de faire partie d’une équipe soignante très unie, inspirée par le leadership mobilisant de notre cheffe d’unité. Tous les matins, nous avons des rencontres qui présentent le rapport interservice, au cours desquelles nous partageons toutes les informations nécessaires pour assurer une continuité adéquate des soins aux résidents. Ma gestionnaire, France-Aimée Bitendi, pratique une gestion de type “ porte ouverte ”, alors il est facile de lui faire des suggestions ou encore de lui partager nos idées. »
     
    Selon vous, quels sont les atouts nécessaires pour être une bonne préposée aux bénéficiaires?
    « Il faut assurément savoir faire preuve de patience. Parfois, nos résidents manifestent une humeur changeante et s’emportent aisément. Il importe alors de conserver une bonne maîtrise de soi. Parmi les autres qualités essentielles, à mon avis, on retrouve l’empathie, la compassion, l’écoute active et le don de soi.

    Il est également primordial de traiter tous les résidents avec bienveillance, avec un sens aigu de l’équité, en cherchant constamment à combler leurs besoins. Enfin, il faut obligatoirement accepter les gens tels qu’ils sont, sans les juger. »

    Si vous aviez un message à livrer aux personnes qui cherchent leur voie professionnelle, quel serait-il?
    « Si vous êtes des gens passionnés, le travail de préposé aux bénéficiaires est une avenue intéressante. Ce métier, c’est bien plus qu’apporter des soins d’hygiène à des personnes âgées. C’est une profession noble, valorisante, au sein de laquelle l’humanisme occupe une grande place. Faire du bien à autrui apporte un sentiment profond de joie. »

    Madame N’Guessan a généreusement accepté de nous partager quelques facettes de sa vie personnelle…

    Vous pouvez nous parler un peu de vous, de votre petite famille?
     « Je suis née et j’ai grandi en Côte d’Ivoire, un pays situé en Afrique de l’Ouest. Le 14 juillet 2014, mon mari et moi, accompagnés de notre fille aînée Imelda, qui avait alors 9 ans, avons décidé d’immigrer au Canada, et ce, afin d’offrir à notre enfant un avenir davantage prometteur. Nous avons opté pour le Québec, puisque des anciens collègues de travail de mon mari s’y trouvaient déjà. Depuis, nous avons eu une deuxième fille, Mary-Érène, qui célèbrera son septième anniversaire dans quelques jours. »

    Lorsque vient le moment de vous détendre, quelles options privilégiez-vous?
    « J’aime bien la lecture, et j’affectionne les romans d’amour. Autrement, j’apprécie beaucoup regarder des documentaires du type “ National Geographic ”. »

    Vous avez d’autres passe-temps?
    « Alors que j’habitais en Côte d’Ivoire, je pratiquais le métier de couturière. Naturellement, encore aujourd’hui, j’aime bien confectionner des vêtements pour mes amies. »

    Quels sont vos plats préférés?
    « J’adore tous les plats africains. J’ai même “ africanisé ” la fameuse poutine québécoise! » 

    « À la fin d’une journée de travail, avoir veillé au bien-être de nos résidents m’apporte une très grande satisfaction », nous confie Boni N’Guessan.

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